La graphie en U Une graphie pour la langue de Gênes compatible avec celle utilisée officialement par le Vocabulaire des Parlers Liguriens La graphie en U suive la plupart des règles de la graphie italienne. A Æ B C Ç D E F G H I J L M N O Œ P Q R S T U V X Y Z La langue génoise est formée de 31 phonemes: 8 voyelle, 3 semivoyelle et 20 consonnes. Les voyelles peuvent être courtes ou longues. Une voyelle longue dure environ le double que une voyelle courte. Les voyelles longues sont toujours toniques. Il peut y avoir opposition entre voyelle courtes et longues, c'est á dire, la durée d'une voyelle peut changer le sens du mot: ex. "pe" /'pe/ (pour) - "pê" /'pe:/ (pied/pieds) Les consonnes peuvent être simples ou intenses. L'intensité de la consonne est indiquée en doublant la lettre même. Dans la langue génoise, indépendamment de l'étimologie des mots: Du moment qu'on ne peut pas doubler le digrammes SC et GN on met un accent sur la voyelle précédente pour en indiquer la durée et, en conséquence, la qualité de la consonne suivante. Les accents: ^ L'accent circonflexe indique que la voyelle est longue. ´ ` Les accents aigu et grave indiquent que la voyelle est courte et tonique. Æ se prononce /ɛ:/, "e" ouvert et long, comme dans le mot "fer": "tæra" /'tɛ:ra/ (terre) C est bivalent: se prononce /k/ devant A Æ O Œ U Y: "carêga" /ka're:ga/ (chaise) ou /ʧ/ (comme dans le mot "sandwich") devant E I J: "ciæu" /'ʧɛ:u/ (clair) CH rends le son /k/ devant E I: "cichetunn-a" /ʧike'tuŋŋa/ (saoulonne) G est aussi bivalent: se prononce /g/ devant A Æ O Œ U Y: "galinn-a" /ga'liŋŋa/ (poule) ou /ʤ/ devant E I J: "figiœa" /fi'ʤø:a/ (petite fille) GH rends le son /g/ devant E I J après C et G rend la succession des phonèmes /ʧj/ et /ʤj/; "mi mangjô" /'mi maŋʤjɔ:/ entre voyelles elle se prononce /jj/ comme dans le mot "famille": "maju" /'majju/ (mari), "macaja" /ma'kajja/ (temps chaud et umide) N est bivalent: se prononce /n/ au debut du mot ou devant une voyelle: "nœtte" /'nøtte/ (nuit), se prononce /ŋ/ comme dans le mot "tante" á la fin du mot ou devant une consonne: "runsun" /ruŋ'suŋ/ (poussée) NN- rend le phoneme /ŋ/ entre voyelles (comme l'anglais "ng" dans le mot "finger", sans prononcer le "g"): "fanfarunn-a" /faŋfa'ruŋŋa/ (fanfaronne) Œ se prononce /ø/ comme le fr. "eu fermé" dans le mot "feu": "vœu" /'vø:u/ (vide) S toujours "sourde" /s/ comme dans les mots fr. "ça", "race", "pousser": "pôsu" /'pɔ:su/ (rassis) SC devant E et I correspond au français "ch" /ʃ/: "sciyscettu" /ʃy'ʃettu/ (soufflet) SCC se prononce comme "ch" suivi par "tch" /ʃʧ/ : "scciypòu" /ʃʧ'pɔw/ (eclaté) U correspond au français "ou" soit vocalique /u/ (fr. "pou", "caillou") que semiconsonantique /w/ (fr. "oui", "mouette"): "sû" /'su:/ (soleil), "uêge" /we:ʤe/ (oreilles), X se prononce comme le français "j" (fr. "Jacques") u "g" (fr. "Georges") /ʒ/: "prexunê" /preʒu'ne:/ (prisonnier) Y correspond au français "u" soit vocalique /y/ (fr. "lune") que, plutôt exceptionellement, sémiconsonantique /ɥ/ (fr. "suite"): "sciŷti" /'ʃy:ti/ (essuyés), "custipasyin" /kustipa'sɥiŋ/ (constipations) Z toujours "sonore" /z/: "zeneize" /ze'nejze/ (génois / e) |